Hawaï

A l'occasion du mariage de mon cousin, nous partons découvrir Hawaï avec la famille au complet (parents, sœur, beau-frère et neveux).
Du 15 février au 5 mars 2023
19 jours

Tout a commencé il y a environ 2 ans par une mystérieuse enveloppe en provenance des États-Unis. Le nom de l'expéditeur nous a mis sur la piste, puis l'épais faire-part décoré de fleurs contenant les mots "save the date" et "wedding" sont venus confirmer l'intuition : mon cousin William, vivant à San-Francisco nous invitait à son mariage ! Au delà de l'évènement lui-même, la surprise concernait aussi l'endroit : Hawaï !

La réaction a été la même pour tous : "Oh génial ! C'est l'occasion !". Et en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, nous avons confirmé notre venue auprès des futurs mariés. Le temps de l'estimation budgétaire d'un tel voyage n'est venu qu'après, et honnêtement c'est mieux comme cela, car si nous connaissions à peu près le prix des billets, ce n'était clairement pas le cas pour les hôtels, voitures de location ou restaurants, et peut-être aurions nous reculé.

La première étape, prérequis de tout le reste, a été l'achat des billets. Ca y était, nous ne pouvions plus reculer ! La seconde étape : réserver les véhicules de location et trouver nos lieux de résidence, et c'est là que nous avons compris que les choses allaient se compliquer. Les logements sont assez rares à Hawaï, ou plutôt beaucoup sont hors de notre budget ! A cette période, Emilie commençait à s'intéresser de près à la manière d'aménager un van pour que, lorsque les enfants seront plus grands, nous puissions partir tous les deux plusieurs jours par exemple pour un week-end de course d'orientation voire une semaine à la montagne (et oui le télétravail cela a du bon ! ). Le principe est simple : un moyen de locomotion et un logement tout-en-un. La proposition a tout de suite emballé toute la famille et la seconde île visitée étant très nature, ce type d'aventure un peu "roots" collait parfaitement. Un gros travail de Grégory pour vérifier les contraintes légales liées à ce type de logement et la réservation était faite pour notre séjour sur la deuxième île.

Si quelques réunions familiales ont permis de régler les grands principes, il faut être clair : c'est Grégory qui a fait tout le travail ! Réservation du airbnb, des vans et de l'hôtel à SF, veillée tardive et réveil matinal pour pouvoir réserver les campings ne disposant que de très peu de places. Il faut en effet être connecté dès les premières minutes d'ouverture des créneaux de réservations ! Et surtout un travail de fourmis pour nous préparer une carte/roadbook aux petits oignons ! Un grand MERCI !

Enfin, après avoir enfin trouvé nos tenues pour le mariage et grâce au "tableau-Excel-de-qui-prend-quoi", que certains habitués du ski connaissent bien ;o), nous avons préparé nos valises. Elles se sont finalement avérées moins chargées que prévu, nous aurons de la place pour quelques souvenirs !

15
fév

C'est parti pour cette première (très) longue journée prévue dans les avions et aéroports. A chaque famille son mode de transport (taxi ou RER), mais nous nous donnons tous rendez-vous à l'aéroport à 8h20. Heureusement les grèves sont prévues pour demain, donc pas de problème de ce côté, mais après avoir déposé les bagages en soute sans problème, les effectifs pour le contrôle aux frontières semblent être réduits ... Résultat : des gens qui en viennent aux mains dans la file d'attente et un peu de stress de rater l'avion de notre côté, surtout lorsque nous entendons notre nom appelé pour un "dernier appel" !

Paris-San Francisco : entre Théo qui a complètement charmé une hôtesse de l'air, les balades "pipi" et Hugo qui a comme jamais profité de l'écran intégré dans le siège, tout s'est bien déroulé sur ce 1er vol "baptême" pour les enfants BADOCHE.

Lors du transfert à l'aéroport de San-Francisco, même file d'attente interminable pour passer la douane. Par contre, nous avons de l'avance et les gens sont beaucoup plus disciplinés (peut-être grâce à la police américaine qui n'a pas l'air de plaisanter), du coup tout se passe sereinement et nous repartons pour 5h40 de vol en direction d'Honolulu. Au passage, une vue de loin sur le Golden Gate que nous approcherons de plus près à notre retour.

10h30 puis 5h40 dans la foulée pour leur premier voyage en avion, Hugo et Théo ne font pas les choses à moitié !

A peine arrivés à Honolulu, nous récupérons nos bagages et les voitures de location, puis nous prenons la direction de nos lieux de résidence respectifs. En effet, Papou et Mamou logent avec Pascal, dans une superbe maison en bord de plage, alors que le reste du groupe prend la direction d'Hauula, un petit village un peu plus au nord.

Je disais longue journée, mais si l'on résume : départ de la maison à 6h, arrivée à notre location à 22h00 heure locale (-11h), cela fait 27h de voyage, et ceci pratiquement entièrement de jour du fait du sens du voyage. Malgré le décalage horaire, nous n'avons aucun mal à nous endormir.

16
fév

Papou et Mamou, logent avec Pascal qui occupe une superbe propriété ouverte sur la belle plage de Waimanalo, dans le cadre d'un échange avec sa maison dans le sud. La propriété, un terrain de 2.500 m2 et une maison d'environ 400 m2, a été utilisée pour les tournages de films et de télévision (Magnum PI, Hawaii 5-0, etc.) au fil des ans. La maison est superbe et idéalement située.

 Vue de la chambre de Papou et Mamou

Nous huit sommes dans un quartier plus populaire un peu plus au nord à Hau'Ula. Nous n'avons pas un aussi grand jardin, le notre est beaucoup plus petit, mais il y a des bananes ! La maison est divisée en deux : une partie principale, avec deux chambres, et un studio indépendant. Les maisons du quartier paraissent peu solides, mais ceci est souvent le cas sur les îles tropicales, le but est de (re)construire vite car de toute manière les ouragans peuvent tout détruire.

La partie principale 
 Le studio indépendant

Décalage horaire oblige, malgré la nuit assez courte, nous sommes tous réveillés assez tôt (6h/7h). Mais c'est un bon rythme que nous allons essayer de garder car ici on vit "à l'heure américaine", c'est-à-dire en même temps que les américains de Californie et ceci malgré les 2h de décalage horaire. Concrètement, le diner est pris vers 18h et les restaurants ferment à 21h ...

Après avoir pris nos marques dans la maison, retrouvé nos affaires et préparé nos sacs pour la journée, nous prenons la voiture pour nous rendre au point de départ de notre première randonnée !

D'ailleurs, petit retour sur nos voitures de location : si certains friment un peu, d'autres ont vu l'aspect pratique ! Nous avons opté pour une voiture à la taille "américaine" avec 8 places et de quoi transporter toutes nos valises. Ses 2,5t sont parfaitement entrainées par un moteur de 440 chevaux !! Mais cela n'est pas d'une grande utilité sur les routes d'Hawaï limitées à 35 ou 45 mph (soit 60 - 70 km/h).

La voiture nous parait énorme, mais finalement nous sommes dans la moyenne, d'autant que les habitants d'Hawaï aiment bien tuner leur véhicule et ici cela ne se fait pas comme on le connaît en France, c'est-à-dire sur la modification de la carrosserie, mais plutôt en surélevant démesurément les suspensions et en installant des roues qui dépassent de la carrosserie voire des rétroviseurs !! En voici quelques exemples :

Après avoir fait quelques courses pour nos petits-déjeuners (et pour l'apéro 😉), nous partons pour Lanikai , lieu de notre première randonnée. Sur la route qui longe la plage nous profitons déjà des superbes paysages où les montagnes volcaniques couvertes de végétation dense côtoient les palmiers bordant les plages de sable fin et l'eau turquoise. Les grands arbres et l'eau à quelques mètres de la route ravissent les enfants et les plus âgés.

Une petite anecdote de Théo sur la journée d'hier, dans la voiture en longeant les plages.

- Tu es content d'être ici ?

- Oh OUI (avec des étoiles pleins les yeux) !

Pour cette première randonnée, il est prévu une balade de moins de 2 kilomètres mais avec un sacré dénivelé. Le but est de prendre un peu de hauteur au niveau d'anciens bunkers pour profiter d'une superbe vue sur ce qui est réputée comme être l'une des plus belles plages de l'Ile. Les enfants grimpent comme des petits chamois, Mamou un peu plus lentement mais sans problème.

Nous avions ensuite prévu d'aller tester notre matériel de plongée et de bodyboard sur ces plages, mais le temps nous manque. Après un bon repas apprécié de tous au "Buzz's Original Steak House", avec Hamburger ou salade selon les goûts, nous devons filer rapidement nous préparer pour "the rehearsal diner".

- Hein, ze rieur sale diner ? - Non "the rehearsal diner". - A ok, mais c'est quoi ? Il s'agit d'une tradition américaine, où quelques jours avant le mariage, les mariés organisent un diner avec les amis/familles proches afin qu'ils fassent connaissance avant le jour J.

Habillés selon le dress code donné, robe à fleur pour les femmes et chemise hawaïenne pour les hommes, nous arrivons presque à l'heure au Roy's Ko Olina, un restaurant situé dans un golf à l'ouest de l'île. Nous sommes accueillis par les mariés avec un collier de fleurs, puis après quelques photos, nous passons à table. Le savoureux repas est rythmé par de nombreux jeux, discours et un diaporama afin de mieux retracer l'histoire des mariés, mais aussi de mieux connaître les autres invités. La soirée se termine à 21h, mais il faut avouer que nous n'aurions de toute manière pas tenu beaucoup plus longtemps.

17
fév

Ce matin nous sommes plus efficaces dans la préparation, mais la pluie vient quelque peu modifier les plans prévus pour aujourd'hui. Nous retrouvons Papou et Mamou à Waikiki, un quartier d'Honolulu, pour une balade sur la plage la plus connue, celle que tout le monde imagine lorsque l'on évoque Hawaï. Et il est vrai que la vue de cette longue plage bordée de grands hôtels avec en arrière plan le reste du cratère d'un vieux volcan est saisissante. Nous empruntons un chemin situé entre les immeubles et la plage, passons près du port puis parcourons le parc de "Magic Island" où, lorsqu'il fait beau, les familles viennent y piqueniquer sous les grands suars (ou arbre parapluie) et profiter de la plage surveillée.

Nous devions normalement faire une marche autour du cratère du volcan après le repas, la pluie nous rabat vers un centre commercial où les enfants profitent d'une glace, car oui il pleut, mais il fait toujours autour de 25°C ! Nous aurons en plus la chance de profiter d'un concert de jeunes musiciens.

Nous parcourons ensuite en voiture la route qui longe la côte sud et sud-ouest de l'Île. Les points de vue se succèdent, tous différents et somptueux. Un geyser, la vue plongeante sur un spot de surf, un parterre de roche volcanique dessinant de belles formes, le dépaysement est total.

A noter la découverte, grâce au géocaching, d'un tunnel de plusieurs dizaines de mètres, passant sous la route et débouchant directement au milieu d'une crique rocheuse ! L'accès n'est pas des plus aisés, mais rien ne permet d'imaginer la présence d'un tel tunnel derrière les barrières de sécurité routière. Nous nous sentons un peu l'âme aventuriers, les enfants adorent !

Grégory : Sur le point de vue de Lana'i, l'endroit où nous avons rejoint le tunnel, nous avons rencontré un "chasseur" de baleines qui a pu en voir une vingtaine dont 2 ayant effectué un saut particulier dont il était très fier. Il nous a donné un flyer avec ses observations en nous disant que la période était idéale pour l'observation de ces cétacés, malheureusement, nous n'aurons pas cette chance cette fois-ci...

18
fév

Toujours un peu décalé dans l'heure de réveil, je profite de ne plus pouvoir dormir après 6h45 pour faire une petite sortie trail. Plutôt technique à cause de la végétation luxuriante et des nombreuses racines rendues glissantes par les pluies de la nuit, le parcours me fait prendre de la hauteur au plus proche de notre logement. Sûrement à cause du fait d'avoir évoqué hier le fait que certaines scènes de Jurassic-Park ont été tournées dans ces décors, je me répète de temps en temps que, non je ne risque pas de me trouver nez à nez avec un vélociraptor 😉. Ce n'est cependant pas à cause de cela que je serai en retard sur l'heure de retour annoncée, mais bel et bien à cause de la difficulté du parcours (ou peut-être d'un manque de forme ?).

A peine rentré et douché, tout le monde est prêt pour partir au marché des fermiers du coin qui doit se terminer à 10h. Nous allons chercher quelques minutes avant de nous rendre compte que 10h n'était pas l'heure de fin mais celle du début ! Décidément le niveau d'anglais n'est pas au top 😅 ! Ce n'est pas grave, direction la plage tant attendue par les enfants ! La plage de Kokololio, reconnue comme une plage familiale où l'on peut trouver de l'ombre et du sable blanc, est idéalement située, à 0,5 mi de la maison, pour ne pas trop s'éloigner avant le départ pour le mariage.

De plus le soleil est (enfin) de la partie ! En avant donc pour une prise de contact avec les masques, palmes et tubas, même si nous aurons de meilleurs spots par la suite. Le coin s'apprête par contre parfaitement pour une initiation au bodyboard avec des vagues de taille très raisonnable. Sur la plage, après avoir raconté ce à quoi nous jouions Béné et moi sur les plages de La Baule et Pornichet étant petits, les enfants délaissent la confection de leur château pour ... creuser un tunnel !!

On voulait aller à la plage, mais on n'est pas allé. Et le lendemain aussi. Et encore après ... Et le troisième jour oui !!! On y est allé !!

Ecrit par Théo

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Un petit repas rapide, et il nous faut nous préparer pour la célébration afin de partir à l'autre bout de l'île pour la cérémonie. En un mot : EXCEPTIONNEL ! L'endroit est superbe, les mariés ravissants, la cérémonie, dirigée tout à fait officiellement par un ami de William, est magnifique et pleine d'émotions positives. Théo y tenait d'ailleurs un rôle essentiel, en tant que "porteur d'alliance" ! Les vœux des mariés et les discours des proches sont justes et émouvants avec ce qu'il faut d'humour. Après 3j de pluie, tout particulièrement hier, le temps est idéal cet après-midi avec du soleil et quelques nuages pour ne pas trop souffrir de la chaleur. Le menu est excellent, varié, d'inspiration hawaïenne, japonaise et française avec du fromage, dont du bleu ! aux USA !! Le trou normand permettra même une petite pensée à Papy et Mamie Bijude. Bref, tout est parfait !

Nous profiterons en plus d'un coucher de soleil "carte postale", de lions de mer faisant leur show sur la plage, alors que d'après les locaux, s'ils viennent souvent dans la baie, ils ne sortent sur cette plage que très rarement. Et Grég et les enfants auront même la chance d'observer quelques "souffles" de baleines.

19
fév

Comme nous sommes attendus pour "le déjeuner du lendemain" en toute fin de matinée de l'autre côté de l'île. Nous en profitons pour passer par le nord, coin que nous n'avons pas encore parcouru, et nous nous arrêtons dans la "baie de la tortue". Nous ne verrons malheureusement ici aucun spécimen de cet animal emblématique de l'archipel mais il est prévu de retenter notre chance à un autre endroit, d'ici quelques jours. La plage est malgré tout très jolie et une digue naturelle permet à nos jeunes petits chamois de sauter de rochers en rochers. Il faut savoir que toutes les plages d'Hawaï sont publiques, même si le complexe hôtelier est construit tout autour de la plage, des places sont réservées sur le parking de l'hôtel pour les "visiteurs de la côte". C'est la même chose pour les propriétés telles que celle où sont logés Papou et Mamou : même si le jardin est directement ouvert sur la plage, la plage elle-même est publique et tout le monde peut passer et y poser sa serviette.


Le déjeuner d'après-mariage a lieu à Nimitz Cove, au sud de l'île, au bord d'une belle plage, sous un grand abri en bois normalement réservé aux militaires américains. Sydney ayant un militaire dans sa famille, nous avons la chance de pouvoir profiter de cet endroit. Le déjeuner est encore une fois excellent, avec des plats hawaïens et japonais, et un food-truck préparant d'excellentes coupes de glace !

Pour la seconde fois, nous avons la chance d'apercevoir des baleines au loin. Elles sont en pleine chasse et frappent l'eau avec leurs nageoires pour assommer les poissons rassemblés en un gigantesque banc.



Une séance shooting a lieu à proximité avec trois danseuses brésiliennes, pour le plus grand plaisir de Grégory. 🤣

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Après avoir dit au revoir, et surtout un grand merci aux mariés, nous partons pour la plage de Lanikai que nous n'avions pas pu faire le premier jour. Elle est magnifique, à la fois lorsque l'on est tourné vers l'océan mais également côté terre. Il y a toujours un peu de vent de ce côté de l'île, mais une fois dans l'eau à 24°C, tout va bien !


Aujourd'hui on est allé à la plage. On a fait du bodyboard et de la plongée.

Ecrit par Hugo

Nous prenons quelques tacos en passant à Kailua pour terminer notre tour de l'île. Avec deux baignades aujourd'hui et les derniers effets du décalage horaire, certains ne résisteront pas longtemps dans la voiture.

20
fév

Ce matin annonce le départ de Pascal et Isabelle, et donc le rassemblement de toute la tribu dans notre location ! En attendant, l'arrivée de Papou et Mamou, j'en profite pour faire un petit tour en courant. Après quelques centaines de mètres sur la plage, je pars en direction du village voisin de Laie, où je passerai à proximité de grands bâtiments récents dont le temple, un grand campus universitaire récent, une belle église et le centre culturel polynésien.

La première étape de la journée est la plage de Laniakea réputée pour la présence régulière de tortues. C'est notre seconde tentative de rencontre avec l'animal emblématique de l'île ! Nous y verrons des surfeurs, mais malheureusement toujours pas de tortue ...

Certains diront un temps normand, nous un temps "breton", ce qui est sûr c'est que nous aurons beaucoup de pluie tout au long du reste de la journée... Après avoir parcouru la route longeant la côte nord, nous nous arrêtons dans la mignonne petite ville de Haleiwa, au centre ville très animé, pour y manger des hamburger-avocat, hamburger-ananas et hamburger-ortega. La pluie redoublant d'intensité, nous annulons à contrecœur la randonnée prévue. Grégory qui a passé beaucoup de temps à préparer tout cela est forcément un peu déçu, mais pour nous, dont le programme reste un mystère, les pérégrinations au gré de la carte sont appréciées, d'autant qu'elles réservent parfois de belles surprises. Nous commençons le chemin du retour en passant par de petites rues au plus proche de la côte. De superbes propriétés, avec leur jardin impeccable donnant sur la plage, parfaitement entretenues, côtoient de vieilles bicoques de l'autre côté de la rue.

Puis, encore à cause/grâce du geo-caching, nous faisons un crochet vers l'ancienne usine sucrière de Waialua fermée en 1996, après plus de 100 ans de fonctionnement. Des artisans ont aujourd'hui réinvesti les lieux, notamment une fabrique de savon, où il est possible de tamponner soit même les savons achetés, la fabrique de chocolat, transformant les fèves des champs de cacaoyers tous proches et plusieurs magasins de surfs. Ces visites en intérieur collent parfaitement avec la météo !

Une petite éclaircie et nous en profitons pour faire une balade le long d'une plage un peu au hasard. Bonne pioche ! En plus de pouvoir voir les surfeurs de près, nous y verrons notre première tortue, dans l'eau, mais à seulement quelques mètres ! Il faut bien avouer que les photos ne rendent pas terrible, mais nous essaierons de faire mieux la prochaine fois !



Dans l'après midi, en passant entre les gouttes, on est allé voir une belle plage avec des surfeurs. Là-bas, sous une éclaircie, on a exploré un peu les rochers, et en voulant poursuivre un crabe, je suis tombé sur une tortue en train de manger des algues dans l'eau. Puis, en regardant à nos pieds, il y avait aussi un poisson noir avec des petites épines, qui se gonfle lorsqu'il se sent menacé. Le moment était magique et presque hors du temps.

Ecrit par Nohan

Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons au bord de la route acheter notre repas du soir parmi une dizaine de foodtrucks proposant chacun une spécialité. Pour ce soir, ce sera quelques plats à base de riz et de bœuf en plus de ceux à base de la spécialité locale : la crevette !


Dernière activité de la journée : ouvrir la noix de coco récupérée par Hugo quelques jours auparavant. Non sans mal, mais méthodiquement et patiemment, Papou arrive brillamment à ses fins. Malheureusement, celle-ci sent plus le fromage que la noix de coco 😅, mais là n'est pas le principal, les enfants ont tous appris quelque chose de ce moment passé ensemble.

21
fév

Il aura fallu attendre de se retrouver à Hawaï pour faire une sortie running ensemble ! Grâce à Papa, qui m'emmène de bon matin, je retrouve William dans son hôtel situé à 20 minutes. Au final, un blablarun d'un peu plus de 8 kms, sur le bord de mer et autour du golf, je suis vraiment heureux d'avoir pu partager cette sortie avec William. A refaire, mais si possible un peu plus près de Vauhallan 😅.

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Nous devions continuer un peu plus loin sur la côte pour faire une matinée plongée, mais les nuages arrivent, nous décidons donc de ne pas perdre une minute et de profiter de la plage située juste à côté de l'hôtel de William, également réputée pour cette activité, avec une eau peu profonde et calme. Très bon choix : les poissons sont au rendez-vous, nombreux, colorés et de toutes les tailles !

Pour le déjeuner, nous nous arrêtons au Mc-Donald, juste pour tester et voir la différence avec ce que nous connaissons. Et bien pas de surprise, le principe étant de retrouver un même concept partout dans le monde, à part les quantités de frites et de Coca un peu plus grosses, et bien ... c'est un McDo ! Nous complétons donc le repas par un arrêt food-truck proposant exclusivement des fruits, jus de canne et noix de coco. Dans notre coupe de fruits frais, nous reconnaissons des classiques comme la papaye, le fruit de la passion, l'ananas, le lichi et la goyave, d'autres un peu moins communs comme le fruit du dragon ou la carambole, mais également certains que nous ne connaissons pas comme la sapotille.


Nous avions annulé hier une randonnée, comme le temps se maintient plutôt bien aujourd'hui, nous décidons de retenter notre chance. Le chemin est pentu et étroit, à travers une végétation dense, mais heureusement sec malgré les pluies de la veille. Les 300m de dénivelé seront bien montés puis redescendus par tous, sans chute, même si les genoux de certains sont contents de terminer.

Sur le chemin du retour, Théo résiste au sommeil, nous en profitons donc pour faire une halte rapide (notre troisième essai) sur une plage à tortues. Bingo !! Il y en a une sur le sable en train de se reposer !! La zone est surveillée par 3 gardes qui s'assurent que personne ne pénètre dans un périmètre de trois mètres autour de la tortue. Ce sont également des passionnés qui se proposent de répondre à nos questions, du coup, les enfants et les adultes en profitent. Combien de temps vit-elle ? Elle a quel âge ? elle va à quelle vitesse ? Elle dort ?

Aujourd'hui est enfin une belle journée avec du soleil. On a donc profité avec une journée bien chargée. Le matin, avec de la plongée sur la baie des tortues : les poissons étaient au rendez-vous et certains mesuraient presque un mètre. Le midi, avec le test d'un McDo américain. L'après-midi, avec une superbe randonnée bien pentue. Et le soir, avec une tortue sur la plage.

Ecrit par Naël

Nous serions rester des heures mais le soleil se couche déjà. Nous venons donc (encore) de nous faire avoir, car il est trop tard pour récupérer un repas "foodtruck", qui sont déjà tous fermés depuis 18h30 ! De toute manière, comme il nous faut préparer les valises pour demain, en vue de notre départ pour Maui, un passage à la pizzeria sera parfait.

22
fév

Nous partons aujourd'hui pour Maui, une des six îles principales de l'archipel d'Hawaï, avec ses plages célèbres et son volcan dominant l'Haleakala culminant à plus de 3000m. Le court voyage en avion se passe parfaitement, nous perdons juste un peu de nourriture mise par erreur dans un bagage à main. Nous nous donnerons un malin plaisir à taquiner la fautive durant le reste de la journée, en ayant des envies subites d'une tartine au beurre de cacahuète ou d'une compote. 😋

A peine arrivés, nous prenons le taxi avec Grégory pour aller récupérer nos moyens de transport pour le reste du séjour sur Maui. Ces vans ne nous serviront pas qu'à nous déplacer, ce sont également nos hébergements ! Ils sont parfaitement aménagés pour dormir à quatre, disposent d'un réfrigérateur, de tout le matériel de cuisine, d'un auvent pour de se mettre à l'abri du soleil, d'une table utilisable à l'extérieur mais aussi à l'intérieur, d'une douche extérieure (un jet d'eau froide en fait ;o))) ) et de tous les accessoires nécessaires à un minimum de confort (lampes, frontales, jumelles, prises de courant et USB, ventilateurs, parapluie, réserve d'eau ...).

Sur la route en direction du camping, nous nous arrêtons à un point de vue réputé pour l'observation des baleines. Le parking pour s’y arrêter, d'une vingtaine de place à fleur de falaise est plein à craquer, mais il ne faillit pas à sa bonne réputation : deux groupes de baleines sont à portée de jumelles. Nous ne pouvons malheureusement pas trop nous attarder car il faut faire le check-in au camping et surtout installer une tente pour ce soir avant la nuit. En effet, nous ne récupèrerons le troisième "van" que demain, Papou et Mamou ont donc la chance de dormir en tente à quelques mètres de l'océan ;o)

Après quelques courses, pour racheter du beurre de cacahuète 🤭, nous sommes de retour au camping pour prendre nos marques avec les Vans (utilisation du réchaud, mise en place des lits, ouverture du toit relevable, tout ceci en tentant de trouver un peu de place pour les valises.

Juste avant d'aller me coucher je vais prendre une petite douche dans l'une des petites cabanes en bois du camping. Comme elles n'ont pas de toit et que la nuit est claire, j’ai le droit à un magnifique ciel étoilé. De l'eau chaude, une petite brise fraîche et les étoiles, quoi de mieux pour terminer cette journée de transit ?

23
fév

Ce matin, après une tartine au beurre de cacahuète 😉, nous partons parcourir la côte Est. Notre premier arrêt est Lāhainā pour voir ce que certains considèrent comme l'arbre le plus étendu du monde. Difficile d'entre être certain, mais c'est vrai qu'il est impressionnant ! Importé d'Inde et planté en 1873 le long de Front Street, devant le palais de justice de Lāhainā et Lāhainā Harbour, il a la taille d'un pâté de maisons entier (120 mètres par 80 mètres) et mesure presque 20 mètres de hauteur. Il s'étend en reprenant racine depuis ses branches et nous avons compté environ 50 troncs, dont le principal et une quinzaine de la taille d'un chêne centenaire. L'ombre de ses larges branches fait que de nombreux événements et expositions d'art sont organisés en ce lieu de rassemblement populaire.


Un peu de culture française ce matin, sous le fameux Banyan Tree à Banyan court (Lahaina), avec un chanteur qui nous a interprété un tube de Tryo qui nous a fait nous "dandiner" et fredonner. En effet, cet artiste était français et a bien flairé ce groupe de touristes 😜.

Ecrit par Grégory

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Nous continuons de parcourir la côte, et nous nous arrêtons à Will's beach. Entre les grandes plages des hôtels avoisinants, Grég nous a trouvé une plage "carte postale". Les enfants profitent d'une plongée au top avec plein de poissons, pendant que les femmes admirent des baleines sauter au large. Pendant ce temps nous allons chercher le dernier Van de Papou Mamou et ramenons des pizzas et fruits locaux pour déjeuner sur la plage.

Toujours plus loin sur la côte nous nous arrêtons à "Slaughter House Beach", une plage uniquement accessible à pied par un escalier depuis un petit parking situé en hauteur. Pas d'hôtel en vue depuis la plage, juste un yatch échoué un peu plus loin sur la côte ! Les Badoche vont se baigner, et les autres restent à regarder la plage et les alentours, mais ce n'est que plusieurs minutes après que nous remarquons qu'une tortue est tranquillement installée sur la plage. Petite séance photo, et il est déjà temps de reprendre la route dans l'autre sens.


A Kapalua, nous faisons une pause pour parcourir le "Hapalua Coastal Trail", un chemin situé entre de luxueux hôtels et de magnifiques plages, qui s'enfoncent un peu dans un endroit protégé pour la nidification d'oiseaux marin. Encore, un peu plus loin nous marchons sur des roches volcaniques aux dessins intrigants.


La suite de la randonnée est interrompue par un début de pluie et surtout par le vent, mais sur le chemin du retour, alors que la pluie s'est interrompue, les retardataires du groupe sont interpelés par un homme sortant d'une crique rocheuse et qui nous indique que l'on peut voir cinq tortues si l'on veut bien le suivre. En effet, une tortue se repose sur le sable grossier de cette mini plage inaccessible et quatre autres, dans l'eau, semblent se nourrir ou tenter de rejoindre le rivage.

Avec les couleurs du coucher de soleil, l'endroit est superbe. D'ailleurs de nombreux mariés en profitent pour faire quelques photos dans ce décor splendide. Nous lambinons pour profiter du moment.

Quelques tacos sur le chemin du retour, une bonne douche et c'est déjà l'heure de se coucher. Beaucoup de vent ce soir, il faut espérer que la nuit sera bonne, car demain il semblerait que Grégory nous ait prévu une grosse journée, nous changeons de camping et nous nous sommes donnés rdv vous à 7h pour une sortie course à pied avec Papou !

24
fév

Comme je sais que nous n'aurons pas la possibilité de prendre une douche demain matin, je profite de la matinée pour caler une petite sortie course à pied avec Papou. Un peu moins de 10 kms, avec 200m de dénivelé, pour monter voir un peu à quoi ressemble le vallon situé non loin du camping. La limite, avec la préparation d'itinéraire sur OpenStreetMap, est que parfois les chemins n'existent plus que sur la carte, la réalité est disons ... plus sauvage !

Nous partons déposer le van de Papou et Mamou à notre prochain camping, à environ une heure de route. Enfin, "camping", c'est un bien grand mot ! Il faudrait plutôt dire un "espace où l'on peut garer nos vans légalement", car c'est un morceau de terrain en pente, sans électricité, sans douche ni eau potable, mais avec une cabine mobile de toilette quand même ! Ce n'est pas le grand luxe, mais Grég nous avait prévenu, il n'y a pas mieux relativement proche du parc naturel où nous devons passer la journée. De plus, il a pris garde à ne jamais avoir deux nuits consécutives dans ce type de camping. Nous parcourons une route "roller coaster", avec pleins de virages relevés et petites bosses puis prenons notre déjeuner dans la "boutique" pour cowboy d'une ferme bovine à Ulupalakua. Forcément c'est hamburger avec viande de la ferme cuite sur le grill. A mon avis le meilleur depuis le début du séjour !

Le reste de la journée doit se dérouler dans le parc naturel national situé tout autour du volcan Haleakalā. Il couvre une bonne partie de l'est de l'île. Son entrée est payante et sert à aménager et surveiller les lieux. Les routes sont en effet en superbes états et les rangers veillent à limiter en nombre l'accès à certaines zones pour une meilleure conservation. Il est prévu de monter à son sommet situé à plus de 3000 mètres, et même si la route est récente, ce sont quand même environ cinquante virages à flanc de montagne qu'il faudra gravir !! Un peu comme en avion, durant la montée, nous tutoyons le dessous des nuages. Nous faisons une pause à mi-parcours pour une courte balade d'à peine deux kilomètres. Les panneaux descriptifs d'arbres et d'espèces d'oiseaux endémiques, ainsi que les jumelles d'observation rythment le petit parcours aménagé. Ces dernières nous permettront notamment d'observer des 'apapnes et 'I'iwis.

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Trouver Charlie. Seras-tu trouver, voir identifier, les 9 têtes dépassant du décor ci-après?

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Nous reprenons l'ascension, et passons cette fois au-dessus des nuages, presque au sommet il est prévu un trail dans le cratère du volcan qui doit nous en mettre plein les yeux. Il fait environ 12°C, ce qui n'est pas si mal à 3000 mètres d'altitude, mais nous devons nous couvrir. Nous sommes tous ébahis par la beauté de ces paysages mi-lunaires mi-alpins ! Même si le résultat est bien en dessous de ce que perçoivent nos yeux, nous prenons de (très) nombreuses photos et je sais par avance qu'il me sera très difficile d'en sélectionner seulement une dizaine pour la rédaction de ce carnet de voyage. La première partie étant en descente, il faut ensuite remonter ! Tout le monde réussira brillamment, parfois avec un peu d'aide.

Il est 17h45, et dans 45 minutes le soleil va se coucher, nous filons donc 0,5 miles plus loin, plus haut, au sommet du volcan pour profiter du moment. L'accès est limité en nombre de personnes, et nous aurons la chance d'être parmi les derniers chanceux. La température la haut est d'environ 8°C, ce qui n'est pas très froid à 3000 mètres, mais le short et le tee-shirt ne sont clairement plus suffisants. Et même à l'abri du vent, lorsque le soleil se couche, les couvertures sont les bienvenues !

De retour au 'Camping', c'est notre premier repas en mode "van life", nous ne nous en sortirons pas trop mal, au contraire de la cheville d'Emilie, mise à rude épreuve par les trous et cailloux du terrain. Espérons que tout ira mieux demain 🤞.

25
fév

Le réveil est magique ce matin ! Si le camping n'a pas le grand luxe d'un 5 étoiles, la vue depuis l'intérieur de nos vans au réveil est par contre au top.

Aujourd'hui, il est prévu de parcourir le Nord-Est de l'île, en direction de Hana, via l'unique route faisant le tour de cette partie de Maui. Cette route se nomme "Hana Highway", mais contrairement à ce que laisse penser son nom, ce n'est pas une autoroute, mais au contraire une voie étroite, d'une qualité variable, longue de 109 kms, avec 620 virages, 49 ponts et de multiples passages limités à une voiture.


En chemin, nous nous arrêtons sur le marché de Kula, comme beaucoup de marché partout dans le monde, c'est un lieu de vie où les fermiers et artisans du coin côtoient touristes et locaux de tous horizons.


Nous faisons une dernière pause déjeuner dans la petite ville de Lower Paia. Son centre ville est animé et agréable à parcourir, mais c'est surtout la dernière ville avant de se lancer vraiment sur la route de Hana.



Nous avons appris hier que le cycle météo de l'île fait que la partie Est est très humide, alors que la partie ouest est beaucoup plus chaude et sèche. La route sinueuse et très étroite par endroit que nous empruntons confirme cela avec la traversée de très nombreux petits ponts enjambant des ruisseaux s'écoulant entre les montagnes recouvertes d'une végétation tropicale dense. Tout au long du chemin nous pourrons observer des dizaines de cascades exceptionnelles ! Emilie qui adore le spectacle des chutes d'eau naturelles, peut en témoigner, nous en avons vu quelques-unes, dans les Alpes ou les Vosges, mais celles-ci sont magnifiées par la végétation tropicale avoisinante et les roches volcaniques.

Malheureusement, les photos ne rendent pas aussi bien que ce que nous pouvons observer et il est quasi-impossible de s'arrêter : il faut se contenter de les regarder en passant depuis la route. Nous faisons tout de même un arrêt aux "twins-falls", ce ne sont pas forcément les plus belles ou impressionnantes, mais elles ont le gros avantage d'être accessibles de manière sécurisée par un chemin aménagé et bordé de plantes variées.

Après une courte pause "goûter" à mi-chemin, avec dégustation de pain à la banane (en fait un gâteau à la banane presque aussi bon que ceux d'Emilie, c'est dire 😅), nous arrivons à notre destination finale : le camping du parc Wai‘ānapanapa. Nous prenons possession des trois emplacements que Grég à brillamment réussi à réserver sur les six que compte le camping ! Au-delà de sa position parfaite sur notre road-trip, il est surtout à proximité immédiate, juste en contrebas de nos emplacements, d'une plage de sable noir. Il était prévu d'aller se baigner sur cette plage exceptionnelle, mais malheureusement son accès ferme à 17h30, soit quelques minutes après notre arrivée. Ce n'est pas grave nous remettons cela à demain. A la place, certains courageux "profitent" des douches extérieures à l'eau froide !

De nouveau, nous ratons les horaires d'ouverture des rares food-truck à proximité, mais heureusement un ranch est encore ouvert pour nous servir. Il faudra prendre garde à ne plus nous faire surprendre les prochains jours car les possibilités vont se faire très rares dans les endroits les plus reculés de l'île !

26
fév

Ce matin nous partons au lever du jour pour une petite sortie trail le long de la côte avec Papou et Grégory. Le chemin de randonnée est hyper technique et difficile pour de la course à pied, nous ferons plus de marche que de course, mais la vue sur la plage de sable noir avec le soleil rasant du matin est exceptionnelle. De même que les énormes vagues venant s'écraser contre les roches noires de la côte.

Nous n'avions pas pu le faire dès hier soir, car fermée lors de notre arrivée, mais ce matin nous descendons sur la plage de sable noir située juste en contre-bas de notre emplacement de camping. Mais d'ailleurs, pourquoi du sable noir ? Sur les continents, le sable est majoritairement composé de grain de quartz, car le quartz est plus résistant à l’érosion que la plupart des autres minéraux présents en grande quantité. Par conséquent, le sable est de couleur beige pâle à brun pâle. Dans les régions tropicales et subtropicales, une grande partie du sable provient de l’érosion des coquillages et du corail et ce sable est généralement dans les mêmes teintes, soit du blanc au brun pâle. Cependant, dans les endroits où le basalte est dominant, le sable avoisinant ne contient que très peu de quartz et par conséquent, le sable est de couleur gris moyen à noir selon la quantité de basalte qu’il contient. Cette situation se produit lorsqu’un écoulement de lave atteint l'océan et qu’elle se refroidit rapidement en se fractionnant. Cette situation se trouve généralement seulement dans les endroits où il y a eu une activité volcanique récente et que l’érosion de la matière corallienne ou de roche contenant un taux élevé de quartz n’a pas encore affecter la couleur du sable par l’apport de sable plus pâle. Cependant, dès que le corail commence à s’installer et que les écoulements de lave cessent, le sable de basalte disparaît en se dispersant dans l’océan et en s’érodant car il est moins résistant. Les plages de sables noires sont donc des phénomènes relativement rares... Ici la quantité quartz est vraiment très faible sans doute moins de 0,5%, le sable est donc particulièrement foncé.

A Hana, il existe un petit chemin qui mène à une autre plage très particulière : la plage de sable rouge. Un écriteau rappelle que le sentier est pentu, glissant à cause des épines de pins, étroit et en bordure de falaise, mais même Emilie avec sa cheville toujours douloureuse, s'en sortira parfaitement. La plage se situe dans le cône d'éruption d'un ancien volcan. Au-delà du fait d'être protégée des vagues par une barrière naturelle, son sable, issu des roches ferrugineuses constituant les parois abruptes du cône, est d'un brun rougeâtre peu commun.

Comme il faut être arrivé à notre destination avant 15h pour avoir le temps de faire une des plus belles randonnées de l'île, nous ne ratons cette fois pas les horaires d'ouverture des foods trucks de Hana. Tout est maintenant rodé : chacun regarde, traduit comme il peut, finit par choisir un plat connu où bien expérimente la nouveauté voire quelque chose que personne n'arrive à comprendre ... puis je récupère la commande complète pour une commande en une fois ! Une petite belote dans le van pendant que d'autres partent faire quelques courses et nous sommes prêts pour partir en direction de notre prochaine destination.

La route jusqu'au camping situé dans le parc naturel de l'Haleakalā est très similaire à celle parcourue la veille, à travers une forêt dense et avec de belles cascades. Le confort du camping est spartiate : pas de douche et des toilettes sans eau ... mais quel emplacement !!! Les emplacements, tous réservés des mois à l'avance, en témoignent. Nous sommes les premiers arrivés, mais tous les emplacements seront occupés à notre retour de la randonnée.

Le trail du Pīpīwai est une randonnée incontournable et l'une des plus renommées d'Hawaï. Elle est relativement accessible, car les 300m de dénivelé depuis le camping sont bien répartis sur l'ensemble de la montée d'environ 3,5 kms et beaucoup de passages sont aménagés. Il n'en reste pas moins que l'environnement étant très humide, la boue est omniprésente rendant certains passages glissants. Au programme, chutes d'eau, "banian tree", forêt de bambous et clou du spectacle : la "Waimoku Fall" située dans un amphithéâtre naturel. C'est tout simplement sublime.

De retour au camping, avant le coucher du soleil, tout le monde est sale et un peu fatigué : les douches à l'extérieur sont appréciées. Le repas est pris plus tôt que d'habitude et le post du carnet sera même fait avant minuit !!!

Le matin, on est allé à la plage au sable noir. Le midi, on a mangé des hamburgers. L'après-midi on a fait une randonnée de trois heures et on a vu des cascades. Le soir, on a mangé et on est allé se coucher.

Ecrit par Théo le soir même malgré la fatigue 👏

27
fév

Aujourd'hui est notre dernier jour complet à Hawaï, demain nous prendrons l'avion pour San-Francisco et entamerons le chemin du retour vers la France. Ce matin, nous profitons un peu du camping et de ses alentours en nous promenant sur le chemin longeant la côte, puis reprenons le volant de nos vans.



Si Maui dispose de côtes avec des hôtels luxueux sur des plages de sables fin, c'est aussi un endroit sauvage et très préservé, en particulier à l'Est, par la création de plusieurs parcs naturels totalement protégés de l'urbanisation. Notre matinée a pour objectif de boucler la dernière partie de l'unique route faisant le tour complet de cette partie de Maui. Il est indiqué dans les guides que cette portion est déconseillée au camping-car et vans, mais c'est aussi une route assez unique à parcourir. Grégory a longuement étudié les avis, descriptions détaillées et photos avant de prendre sa décision, et il a clairement pris la bonne ! La partie "difficile" de 10 kms est certes en assez mauvais état, parfois en terre, toujours étroite avec des passages à une voiture sur plusieurs dizaines de mètres sans visibilité, des pentes assez raides, et des passages à flanc de montagne, mais elle est aussi relativement peu empruntée et les américains sont très très prudents. Nous n'aurons donc au final aucune difficulté à la traverser. Le spectacle est quant à lui fabuleux. Si les cascades et paysages côtiers sont sans doute assez similaires à d'autres déjà rencontrés sur l'île, le contexte et le "point de vue" les magnifient sans aucun doute.

Nous passons ensuite devant le ranch où nous avions pris nos meilleurs burgers il y a quelques jours, mais il est fermé. Après une nouvelle tentative ratée dans un autre ranch, où les enfants auraient pu manger sur des selles de chevaux avec vue sur l'océan, nous tentons notre premier food truck Thaï. Il y en a beaucoup sur l'île, mais ils ne donnaient pas toujours très envie. Celui-ci n'est clairement pas le plus attirant, mais nous n'avons pas trop le choix, et ce sera finalement une excellente surprise où tout le monde s'est régalé.


Pour notre dernière après-midi, Grégory nous a dégoté une petite plage nommée "Chang's Beach" avec une promesse : baignade, poissons et tortues. Celle-ci est quasiment réservée à l'hôtel luxueux et aux maisons de rêves situées juste à côté, mais comme à Hawaï toutes les plages sont publiques, il existe aussi un accès depuis un petit parking de 6 places seulement... Tout s'annonce déjà bien puisque, à notre arrivée, il reste 3 places côte-à-côte pour nos vans ! Puis, sur la plage, les deux petits groupes restant ne tardent pas à partir, nous nous retrouvons seuls sur la plage. Mais ce n'est pas tout ! Après quelques minutes de plongée avec masque et tuba à observer les poissons près des rochers, nous nous retrouvons à nager avec une tortue !

Sans la déranger, nous la suivons pendant plusieurs minutes. Elle semble voler, se nourrit délicatement, retourne doucement à la surface pour respirer ... chaque mouvement est un émerveillement. Le sourire jusqu'aux oreilles nous retournons sur le bord de la plage, prenant conscience de la chance et du privilège de ce que nous venons de vivre.

Mais ça y est, notre périple sur Hawaï touche à sa fin... Nous prenons la direction du camping d'Olowalu, le "3 étoiles" de nos deux premiers jours, afin de prendre une bonne douche chaude, un dernier diner tous ensemble à l'arrière de nos vans et commencer à préparer nos valises.

Même si nous avons eu la chance de pouvoir faire beaucoup de choses durant ces cinq jours pleins sur Maui, tout est passé si vite... Ce petit moment de tristesse est vite atténué par le fait que nos vacances ne sont pas terminées, nous ne quitterons Hawaï que demain et surtout il nous reste trois jours sur San-Francisco, que nous avons hâte de découvrir !

28
fév

Ce matin, j'entame le recalage horaire, il y a en effet -2h avec San-Francisco, en me levant à 6h40 pour une dernière sortie course-à-pied à Hawaï. A mon retour, tout le monde est déjà levé. Après un dernier petit déjeuner, nous bouclons nos valises, rangeons les vans et partons pour l'aéroport. Même avec un téléphone oublié dans un van, nous serons largement à l'heure.

Nous disons au revoir à Maui, mais également au petit Maui situé derrière la vitre dans la salle d'embarquement (cf "Vaiana, la légende du bout du monde" pour la référence). Au revoir Hawaï, Mahalo ... San Francisco nous voilà !

Les 4h d'avion sont mises à profit pour reparcourir un peu toutes nos photos et corriger quelques fautes du carnet de voyage. Il est vrai que comme aujourd'hui est une étape de transition, il y a moins de photos et de choses à raconter. J'en profite donc pour mettre ici quelques photos diverses qui n'ont pas trouvées leur place dans les précédents posts, avec notamment les poulets sauvages, omniprésents sur l'île, les textes de Hugo et Théo en VO ...

8°C à San-Francisco, contre 22°C à 28°C sur Hawaï, heureusement que nous avions troqué nos shorts contre des pantalons et retrouvé nos pulls et manteaux ! L'arrivée au motel typiquement américain se fait juste à l'heure à cause du retard de l'avion, heureusement la gérante est prévenue et nous attend.

1
mars

Nous démarrons ces trois jours à San Francisco par une première journée bien chargée sous la forme d'une balade de 14 kms à pied plus 6 kms en bus, et une grosse partie de ce que Grég nous a prévu.

Notre hôtel n'étant situé pas loin de l'entrée de la baie de San-Francisco, enjambée par le célèbre Golden Gate Bridge, nous descendons jusqu'au chemin côtier pour profiter de la vue. "Descendons" est bien le terme adéquat car San Francisco est une ville aux routes perpendiculaires tracées sans trop se soucier du relief, il en résulte quelques rues avec une pente assez impressionnante !

Première étape, la prison d'Alcatraz, elle a vu passer quelques célèbres Gangsters dont Al Capone et est aujourd'hui devenue un musée, mais nous l'approcherons de plus près dès demain. Nous continuons sur le chemin jusqu'à profiter d'une belle vue sur le Golden Gate.

Nous poursuivons ensuite en direction du "Palace of fine arts". Ce grand bâtiment d'inspiration gréco/romaine, construit en 1915 à l'occasion de l'exposition universelle est situé dans un parc calme où il est très agréable de se balader. Il a servi de décor à quelques films et est un des symboles de San Francisco.

Nous prenons ensuite le bus jusqu'au quartier Haight Ashbury, un quartier central du mouvement hippie des années 60 et qui en a gardé de nombreuses traces avec quelques magasins de vêtements d'époque mais surtout les peintures psychédéliques des façades de magasins emblématiques.

La balade se prolonge dans le Golden Gate Park. Ce parc de 412 hectares, plus grand que Central Park, est apprécié des joggeurs, des promeneurs et on y retrouve des lacs, un jardin japonais, un conservatoire de fleurs, le plus vieux club de boulingrin (lawn bowling) des Etats-Unis, un moulin ...

Quelques kilomètres plus loin, nous nous allongeons un moment dans l'herbe d'Alamo Square, face au Painted Ladies, juste à côté du second apparemment de William. Ce groupe de maison de style victorien ont été construites entre 1892 et 1896. Il en restent sept et elles font partie des plus vieilles maisons de la ville. Il est amusant de remarquer qu'elles se ressemblent toutes globalement mais sont dans le détail bien différentes.


Un rapide passage dans Japan Town pour se rendre à la Cathédrale Saint Marie de l'assomption où nous devions entrer, malheureusement l'office est en cours dans cette cathédrale moderne construite au cours des années 60. A la place, une partie de loup / chat-perché improvisée sur la place de la cathédrale ravira les petits et les grands.





C'était normalement tout pour aujourd'hui, mais comme il n'est pas très tard, nous faisons donc un détour par Lombard Street. Après quelques donuts colorés pour une pause goûter, nous arrivons en haut de la célèbre rue sinueuse de San Francisco. Elle est même reconnue comme la route la plus sinueuse des Etats-Unis, avec ses huit virages en moins de 200m permettant d'atténuer les 27% de la pente....



Après ces 14 kms de marche, nous prenons le dîner dans un restaurant de la chaine Mel's Drive In, qui tente de conserver l'ambiance et les plats du premier restaurant du nom créé en 1947. Ils sont souvent le lieu de tournage de films du fait de leur décor typique des années 50.


2
mars

Cette nuit, Théo a perdu une dent ! Espérons que la petite souris soit suffisamment en forme la nuit prochaine pour venir jusqu'à nous ! Il a cependant indiqué qu'il préférerait avoir des dollars pour s'acheter plus de souvenirs 😂. La mission sera donc peut-être judicieusement déléguée à l'agent local : the tooth fairy (la fée des dents). 😉

Pour ce second jour à San Francisco, William nous a gentiment proposé de venir voir sa maison située à Mill Valley, un peu au nord de San-Francisco. Il nous avait aussi conseillé de traverser le détroit en prenant le bateau pour profiter de la balade et d'une vue imprenable. Comme le départ du bateau n'est qu'à 11h15, nous prenons le temps, avec Papou et Grégory, pour une sortie course à pied le long de la baie et ainsi voir le Golden Gate Bridge de plus près.

Nous partons tout de même suffisamment tôt et profitons de quelques haltes sur le chemin des quais d'embarquement, notamment la fabrique de Chocolat Ghirardelli pour quelques jeux et une petite pause gourmande.

William avait raison, la traversée en bateau est un moment particulièrement agréable. Le bateau ne secoue pas trop, et passées les premières centaines de mètres, le vent se calme et nous profitons de la vue sur la baie, San Francisco, Alcatraz et Sausalito ... Après un bon burger au Napa Valley Burger, puis une petite balade dans le port où mouillent des dizaines de superbes bateaux, Pascal et William viennent nous chercher en voiture pour nous conduire à Mill Valley où William habite avec Sydney depuis maintenant deux ans. William possède une belle Tesla dont il est fier, et il est vrai que la conduite autonome et les autres technologies embarquées sont impressionnantes.

Mill Valley est une "petite" ville assez huppée, avec une partie très vallonée où de magnifiques maisons sont accrochées à la montagne au milieu d'énormes sequoias. La maison de William est superbe, avec une vue magnifique sur la vallée, décorée avec goût, un beau petit nid tout comme William l'indiquait dans son discours lors du mariage. Il nous emmène ensuite faire une petite balade à pied, dans le mignon petit centre-ville puis au milieu des belles maisons en empruntant d'abruptes escaliers où je vais de nouveau perdre une course du "premier arrivé en haut" contre Naël, pour la seconde fois du séjour...

Pascal et William nous reconduisent à Sausolito, où nous prenons le temps d'une petite glace et profitons du centre ville. Une dernière cache rapidement trouvée par Hugo et il est l'heure de prendre le bateau du retour. Le soleil couchant nous offre un paysage magnifique, totalement différent de celui vu à l'aller.

Nous étions partis du quai 41 à l'aller, mais arrivons cette fois au "pier 39" où entre 50 et 300 lions s'installent chaque jour sur les pontons. On ne sait pas réellement pourquoi ils ont choisi ce lieu, mais leur arrivée a coïncidé avec la protection de l'espèce en 2009. Malgré l'odeur pas toujours très agréable, le spectacle est amusant, en particulier lorsque l'on tente d'associer la parole à leurs jeux et chamailleries.

Après la longue journée d'hier, les 40 minutes de marche pour retourner à l'hôtel s'annonce difficiles, nous faisons donc une petite pause au Musée mécanique repéré ce matin avant de prendre le bateau pour Sausalito. Il s'agit d'une collection de plus de 300 machines démarrée en 1933, elle est composée de pianos à pièces, d'automates animés très anciens ou encore de flipper des années 90... L'entrée est gratuite et toutes les machines en état de marche. Une vraie récréation pour tous, nous y passerons plus de 30 minutes reposantes, amusantes et surtout bienvenues avant les derniers kilomètres à pied.

3
mars

Dernier jour à San Francisco où il nous reste quelques endroits un peu plus éloignés du centre à voir. Les jambes sont vraiment raides ce matin, heureusement, le réseau de transport de San Francisco est dense et bien organisé, nous emprunterons donc régulièrement le bus et le métro-aérien aujourd'hui.

Mais tout d'abord, quelques nouvelles de la 🦷 de Théo placée sous l'oreiller hier soir. La petite 🐭 est bien passée, et la 🧚‍♀️ aussi !

Sa fortune en poche, Théo nous accompagne avec son beau sourire pour notre première étape de la journée : Coit Tower. Une tour de 64 mètres, construite en 1933 grâce à une riche donatrice en l'honneur des pompiers de la ville. Il est possible d'y monter au sommet pour profiter d'une vue panoramique sur toute la ville, mais nous aurons droit à un autre point vue en fin de journée et le panorama est déjà sympa depuis son pied car elle est située au sommet de "Telegraph Hill". Nous descendons donc directement par les Filbert's steps, des escaliers très abruptes au milieu des villas de riches millionnaires de la Silicon Valley, puis de quelques maisons un peu plus modestes uniquement accessibles par ces marches et enfin au travers de beaux petits jardins, dont le "Grace marchant garden", pour aboutir sur la place Levis Strauss, siège de la célèbre compagnie de prêt à porter.

William est aujourd'hui à San Francisco, pour la fermeture de ses bureaux situés dans le centre économique de la ville. Il nous a proposé de se retrouver pour marcher ensemble, nous prenons donc le chemin de notre point de rendez vous, en passant au pied de la plus haute tour de San-Francisco, la Transamerica Pyramid, qui culmine à 260m.

Le point de rendez-vous est situé dans China Town à Portsmouth Square, nous parcourons ensuite quelques rues et sortons de China Town par la Dragon Gate, accolée au quartier français. Le quartier français est forcément moins visuellement reconnaissable, mais en cherchant bien il y a bien une brasserie, un café, une carotte de tabac ou une boutique de luxe pour confirmer.

Il est l'heure de déjeuner, comme nous saturons (un peu) des hamburgers, tacos et autres snacking, nous demandons conseil à William qui nous indique qu'il adorait, lorsqu'il habitait la ville, aller prendre son déjeuner à emporter dans un bar à salade proche de Doloress Park. Il allait ensuite la manger assis dans l'herbe sur les hauteurs du parc. Il s'agit de son parc préféré car c'est un endroit vivant, où les jeunes se retrouvent et où la police est plus tolérante, laissant notamment quelques latitudes sur la consommation d'un verre d'alcool tant que l'ordre public n'est pas troublé. Nous nous y rendons en métro, un métro qui se transforme en tramway au bout de quelques stations et nous permet de mieux profiter de la ville.

Nous faisons ensuite un petit détour par Mission Distric, le plus vieux quartier de San-Francisco aux accents hispaniques et latino-américains, avec un passage plaisant dans Clarion Alley Street Art, une rue dont chaque mur, chaque garage, chaque panneau de bois est recouvert d'une fresque, souvent engagée sur un sujet de société.

Nous repassons en bas du Doloress Park, en direction du quartier Castro, et, quelques mètres plus loin, oh surprise ! Nous passons au pied de la "Maison bleue accrochée à la colline", ayant inspirée la chanson de Maxime Leforestier et tant attendue par Mamou.

C'est une maison bleue 🎶 Adossée à la colline 🎵 On y vient à pied 🎼 On ne frappe pas 🎸Ceux qui vivent là 🎵 Ont jeté la clé 🎶

On voit bien que cela ravive de bons souvenirs de jeunesse pour Mamou, très fière et heureuse de poser devant la plaque commémorative apposée sur le bardage en bois.

Nous continuons ensuite vers Castro, le quartier arborant fièrement les couleurs LGBT un peu partout : énorme drapeau à l'entrée, drapeaux sur chaque lampadaire, devantures et même les passages piétons. Comme il est l'heure du goûter, nous prenons la direction du "Hot cookie", un magasin de cookie repéré sur Google Maps, sans nous méfier de ce que ce nom pourrait donner dans un tel quartier 😅. Arrivés devant la devanture rouge, qui pouvait encore paraître commune, l'intérieur ne laisse plus aucun doute avec de beaux cookies aux formes explicites ou aux noms érotiques, mais également avec les murs couverts de photos de personnes portants seulement un string à l'effigie du magasin !!! Les cookies y sont en tous cas excellents !

Tout le monde est fatigué, notre dernière étape est donc rejointe en bus, et il est difficile de ne pas résister à l'assoupissement impromptu face au bercement du bus. Nous terminons quand même notre journée, par une dernière grimpette au sommet de Tank Hill, pour un dernier panorama sur la ville. Demain c'est le grand retour vers la France...

Ca y est, même les bonnes choses ont une fin, c'est aujourd'hui que nous prenons le chemin du retour vers la France.

Du parcours de Grégory, qualifié de difficilement réalisable à 100% en seulement 3j par Pascal, qui connait pourtant bien SF, nous aurons finalement tout fait. Quelle organisation et quelle santé de tous ! Ah si ! Il y avait peut-être un bonus que Grégory aurait bien aimé nous faire voir, c'est China beach, Ocean beach et le chemin côtier qui les relie. Comme l'avion n'est qu'à 11h55, je profite de cette dernière matinée pour caler cela dans un dernier parcours de course à pied. C'est un peu loin et il faut donc se lever tôt, mais un peu de fatigue ne fera pas de mal pour tenter de se recaler sur le fuseau horaire de Paris.

Valises bouclées, Uber commandés pour l'aéroport et nous voilà sur le chemin du retour. Nous aurons quelques surprises notamment avec un avion pour Seattle annulé à notre arrivée à l'aéroport, nous obligeant à passer par Minneapolis, mais surtout à perdre nos bonnes places réservées des mois plus tôt contre d'autres situées sur le dernier rang accolé aux cuisines et aux toilettes, forcément moins propices au repos. Mais tout le monde arrivera quand même à bon port, avec une dernière marche pour nous, mais sans pause cette fois-ci car nous connaissons déjà les curiosités locales !


Le(s) mot(s) de la fin :

Initié grâce à William, préparé minutieusement par Grégory, et vécu intensément par tous, c'était un voyage exceptionnel comme j'espère avoir la chance, un jour, d'en vivre ne serait-ce qu'un autre. Exceptionnel par la destination, oui, mais surtout par ces moments passés en famille : solennels, inattendus, hilarants, insolites...

Demain, nous retournerons chacun à nos train-train journaliers, avec pour toujours dans un coin de nos têtes ce formidable voyage, fait à dix, la "tribu Dumesnil" comme dit Pascal. Il y aura forcément un peu de fatigue mêlée à de la mélancolie ces prochains jours, mais il suffira simplement de se rappeler de ces souvenirs inoubliables, ceux fixés sur les photos de ce carnet comme un rappel pour nos mémoires, et plus encore ceux vécus et gravés dans nos têtes.

Merci à William et Sydney sans lesquels ce magnifique voyage n'aurait pas été effectué.

Un très grand MERCI, en premier, à notre Guide Grég qui a planifié, organisé et décidé pour ce voyage intense, varié et très recherché qui n'existe pas dans les guides.

Un très grand Merci à notre chroniqueur journalier Rodolphe qui a utilisé son site, organisé la collecte de photos, rédigé à des heures très tardives, tout en étant le premier levé pour aller courir. Quelle santé ! Avec toujours l'humeur très positive.

Merci à Émilie qui, malgré sa cheville, a toujours répondu présente pour tout.

Merci à Fifille taquineuse, attitude "no stress", d'avoir fini par autoriser à nettoyer leur chambre.

Merci à nos quatre petits qui ont été adorables :

- pour avoir su faire revenir la petite souris la nuit, et apprécié quelques déplacements sur les épaules.

- pour avoir fait joué tout le monde, trouvé un éléphant (pour la collection de Mamou), une balle de chien et les caches pour Tonton.

- pour montrer l'exemple de finir son assiette, d'être toujours le premier en haut des marches et de trouver les caches.

- pour nous avoir fait redécouvrir le passage obligé de ce que l'on a peut-être été il y a quelques années : l'adolescence.


En résumé ce sont sûrement nos meilleures vacances en famille ou chacun, naturellement, à apporté sa pierre.

MERCI MERCI MERCI


Ecrit par Papou et Mamou