Nous nous sommes levés tôt ce matin pour profiter de la fraîcheur matinale et faire notre dernière randonnée pédestre de la semaine. L'objectif est la cascade de Beaume. Si l'on vient en voiture au plus près, on se gare 2km en amont, mais sans le savoir avant, faire cette randonnée nous a permis d'arriver par l'aval de la rivière. Du coup, c'est encore plus impressionnant car lorsqu'on la découvre, au dernier moment, on est vraiment au pied des 27m de chute d'eau.
Le bruit est envoutant, la bruine rafraîchissante et par chance nous sommes presque seuls pour en profiter, le moment est vraiment très agréable.
Gros contraste pour la suite de la randonnée, avec trois kilomètres très difficiles sous la chaleur de plus en plus lourde et surtout un environnement à découvert.
Après un bon repas et un peu de repos, nous prenons la route, suivant les traces de "la bête". Après quelques kilomètres de lacets de montagne, nous arrivons dans la ville de Saugues. L'arrivée dans la petite ville annonce la couleur : des représentations de la bête un peu partout et un hôtel/restaurant nommé "Hôtel de la bête". Une fois garé, il nous suffit de suivre les traces au sol pour nous rendre au "Musée fantastique de la bête du Gévaudan". Le musée est vraiment très bien, il s'agit en fait d'un parcours de 22 scènes, contant l'histoire de cette fameuse Bête qui, de 1764 à 1767, a tué et dévoré plus de 100 personnes... Les jeux de lumières et la sonorisation sont très bien réalisés, si vous passez dans le coin, c'est à ne pas rater.
Sur le chemin du retour, pour éviter ces routes de montagnes que l'estomac de 2 passagers n’apprécient pas vraiment, nous faisons halte au Vernet pour une initiation à la C.O. (course d'orientation) chère à un collègue d'Emilie. Les parcours sont adaptés à tous les niveaux, c'est parfait pour découvrir la pratique. Naël, pas forcément emballé avant, se prend très vite au jeu dès la première balise, pour Nohan, il en faudra deux pour se rassurer sur ses capacités à lire une carte, mais il finit également par venir chercher les balises au milieu des arbres ou le long des champs. Lorsque nous trouvons la dixième et dernière balise, j'ai l'impression que l'on aurait pu encore en faire plusieurs sans qu'ils ne voient l'heure passée.
Résultat : 1h15 de vélo et course sur des chemins et en forêt, une leçon de lecture de carte, quelques exercices de mémorisation et de repérage dans l'espace, et surtout un grand sourire à chaque borne trouvée.